Route historique de la Gueldre - Les secrets de la route de la guerre froide

La Gueldre a une histoire riche et vous pouvez désormais en profiter encore davantage, grâce à des itinéraires spéciaux qui révèlent les histoires les plus passionnantes et les plus surprenantes. Sortez, prenez votre smartphone en main, regardez, écoutez et laissez-vous surprendre ! Cet itinéraire vous ramène à l'époque de la guerre froide. Après la Seconde Guerre mondiale, l’Amérique et l’Union soviétique se sont retrouvées dans des camps opposés. Le rideau de fer est érigé. La Gueldre craint également que la bombe (atomique) n’explose un jour. La Guerre froide a laissé des traces avec la construction de l'IJssellinie (1950-1964). La région d'Arnhem Nimègue conserve de nombreuses traces de la lutte contre le Danger Rouge. Comme dans d'autres régions de Gueldre, vous trouverez ici des endroits spéciaux où vous pourrez découvrir une histoire passionnante : des lieux avec un marquage frappant et souvent un code QR. Scannez-le avec votre smartphone et l'audio ou la vidéo de l'endroit où vous vous trouvez vous sera immédiatement présenté - souvent sous un angle surprenant. Cet itinéraire commence au musée Het Valkhof à Nimègue. Dans l'Ooijpolder près de Nimègue se trouvent de nombreux vestiges de la ligne IJssel (1950-1964), dont un hôpital d'urgence complet. Il y a un abri antiatomique pour 100 personnes sous l'ancienne banque de Klein Mariënburg. Malheureusement, celle-ci n'est pas accessible, mais la digue de défense entre Nimègue et Arnhem est clairement visible : elle a été construite entre 1951 et 1955 pour empêcher l'ensemble de la Betuwe d'être inondée en cas d'invasion russe. Un barrage flottant était prêt près de Bemmel pour fermer le Waal, une partie importante de la ligne IJssel. Pendant la crise cubaine, des soldats montaient la garde ici, mais où étaient ces Russes redoutés ? Des volontaires surveillaient le poste de garde aérienne au sommet de Fort Pannerden. Même pour rien, heureusement ! C'est passionnant d'écouter des histoires sur un ennemi qui n'est jamais venu.